Je ne suis pas de celleux qui ont eu THE déclic vers une alimentation sans viande, ni poisson.
D’ailleurs, j’admire les personnes autour de moi qui le sont devenues après avoir vu un reportage (big up K2 💜) , lu un article ou se sont réveillées un matin en se disant que c’était le plus juste pour eux, leurs valeurs et la planète.
Je ne vais pas discuter le pourquoi ici mais plutôt le comment.
J’ai envie de partager mon expérience car ce n’a pas été pour moi un chemin évident et je ne pense pas être la seule dans ce cas.


Le végétarisme, c'est quoi ?
C’est une alimentation qui exclue les aliments issus de l’abattage des animaux.
En d’autres termes, pas de viandes animales, ni de volailles, ni de poissons ou de fruits de mer.
Les œufs, produits de la ruche et dérivés laitiers sont quant à eux intégrés dans le végétarisme. C’est d’ailleurs ce qui le différencie du végétalisme.
Jusqu’à maintenant j’ai essayé à plusieurs reprises d’être végétarienne et sans succès. J’y arrivais 3 jours, 1 semaine et puis je revenais à une alimentation omnivore. Pourtant, j’y suis sensibilisée depuis une dizaine d’année grâce à mon amie Azilis et l’entreprise de cosmétiques cruelty-free dans laquelle nous nous sommes rencontrées. Voici quelques pistes qui ont été utiles pour moi et le seront peut-être pour vous aussi, si vous avez le végétarisme qui vous titille.

1) J'ai commencé en ne mangeant plus de viande chez moi
Cela fait plusieurs années que je ne mange pas ou peu de viande chez moi. Lorsque j’en fais, c’est seulement quand j’ai des invités.
Je ne supporte pas la découper, ni l’odeur crue et donc je m’arrangeais en n’en mangeant qu’à l’extérieur.
A vrai dire, je n’ai pas eu jusqu’à maintenant le courage d’assumer une alimentation végétarienne pour éviter les questionnements ou par peur d’embêter les gens qui m’invitent à dîner.

2) J'ai expérimenté pendant le temps du confinement
Aïe aïe aïe que c’est dur pour moi de dire que j’ai “profité” du confinement alors que des gens souffrent, sont malades ou décèdent du coronavirus...
Pourtant, c’est une réalité, ces derniers mois ont été pour moi l’occasion de tester sur une plus longue durée l’alimentation végétarienne.
J’ai fait des découvertes gustatives incroyables car même si je suis végétarienne-friendly depuis une dizaine d’années et que je cuisine des légumes tous les jours, j’ai eu l’impression de re-découvrir un éventail de saveurs.


3) Je me suis mise en mode "observation curieuse"
Dans cet article, je parlais de ma relation troublée à l’alimentation.
J’ai fait beaucoup de régimes amaigrissants dans le passé et il m’est très difficile de m’imposer aujourd’hui des restrictions alimentaires. Car dans mon cerveau il y a une sorte de mécanisme qui donne un truc comme ça :
Restriction = Frustration = Obsession = Compensation
Aujourd’hui, je ne veux plus de cela et j’emprunte un chemin où je m’autorise inconditionnellement de manger.
Un chemin où j’observe mes émotions, mes croyances et mon éducation liées à la nourriture.
Un chemin où les aliments ne sont pas hiérarchisés de façon binaire sain / pas sain.
Un chemin où je ré-apprends à écouter mes sensations de faim et de satiété.
Un chemin qui prend du temps mais dans lequel je me sens totalement apaisée.
Je ne fais pas ce chemin seule, je suis accompagnée, je m’enrichis de lectures et je suis des personnes sur les réseaux sociaux qui me font du bien comme Elyane C (thérapie de l’alimentation intuitive).
Si le sujet vous intéresse, je vous encourage aussi à lire la série de posts de Zoé Desbuis (diététicienne spécialisée dans l’accompagnement des troubles du comportement alimentaire) sur le végéta*isme et les troubles alimentaires, passionnant !
C’est donc dans cet esprit là que je pars à la découverte de mon végétarisme, tout en me donnant la possibilité inconditionnelle de manger de la viande si j’en ai envie et que l’occasion se présente. En effet, je considère que ma santé mentale et ma relation à la nourriture en dépendent.

4) Je me prépare à assumer mon végétarisme tout en restant flexible avec moi-même... et les autres
Jusqu’ici c’était facile. Pas le droit de sortir pendant le confinement, plus de restaurants, ni d’invitations donc je n’ai pas encore eu à me frotter au monde extérieur.
Du coup, cela me permet d’anticiper mes futures sorties et voici comment je compte faire:
- Prévenir mes amis ou ma famille lorsqu’ils m’invitent à manger
- Ramener un plat végétarien si besoin pour éviter que mes hôtes aient à cuisiner plusieurs repas
- Pour les restaurants, c’est facile car ils sont de plus en plus nombreux à proposer des options végétariennes
Reste encore la partie des questionnements sur ce mode d’alimentation. J’avoue que c’est ce que je redoute le plus. En effet, j’ai longuement discuté avec mes ami.e.s végétarien.ne.s et même observé les réactions que cela engendre dès que l’on a une alimentation différente ou qui change de la norme. Certaines personnes sont très positives ou curieuses et puis d’autres un peu (voire beaucoup) moins.
A vrai dire, je ne sais pas si je suis déjà prête à débattre de ce sujet donc je reste flexible avec moi-même et les autres… et qui sait, peut-être n’aurais-je jamais à discuter du fameux cri de la carotte ?


Photographies par Azilis et recette à découvrir dans notre futur livre 🧡
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